NOTICE BIBLIOGRAPHIQUE. 44*
qu’une note écrite sur son exemplaire lui apprend que l’aver-
tissement de l’éditeur des lettres de la Haye est d’un nommé
J. J. Gendebien.
6. Lettres de Marie de Rabutin-Chantal, marquise de Sévigné, à Mme la comtesse de Grignan, sa fille (sans nom de lieu ni
d’imprimeur), 1728, 3 vol. in-12 de 264, i44 et a5a pages.
Titre en caractères noirs.
Cette édition, imprimée avec les mêmes caractères et les
mêmes fleurons que la contrefaçon de 1726 (n» 3), lui est, pour
le tome I, presque entièrement semblable elle a Le même
nombre de pages, et les pages, non pas toujours, mais très-sou-
vent, sont identiques pour le nombre et le contenu des lignes.
Le tome II continue cette ressemblance jusqu’à la lettre de
Charles de Sévigné qui est placée à la suite de la lettre CV, et
qui termine le volume de 1728 (lequel, nous l’avons dit, n’a que
144 pages), tandis qu’elle commence à la page 14S du tome II et
dernier de 1716 (qui a 228 pages). Le tome III de 1728 se com-
pose i" des lettres CVI à CXXXIV inclusivement, qui ter-
minent le tome II du n" 3 de 1726 20 de cinquante autres
lettres, précédées d’une première, sans chiffre, à M. de Grignan,
qui sont tirées de l’édition de la Haye, mais rangées dans un
autre ordre. Ce tome III commence par un avertissement, qui
ne diffère de celui que cette édition de Hollande a mis en
tête de la préface que par la suppression des critiques adressées
à l’impression de Rouen (voyez ci-après, p. 472 et note 2).
7. Lettres de Marie-Rabutin-Chantal, marquise de Sévigné, à Mme la comtesse de Grignan, sa fille (sans nom de lieu ni
d’imprimeur), 1733, 3 vol. in-12 de 264, 144 et 25a pages.
Titre en caractères noirs.
Cette impression suit page pour page et à peu près ligne pour
ligne (il n’y a que de rares et légères différences dans le contenu
des lignes) l’édition de 1728. Elle sort des mêmes presses; le
caractère nous parait être identique il n’y a, outre la diffé-
rence que nous avons remarquée çà et là dans. la composition
des lignes, d’autre variété que celle de quelques ornements, et
d’un certain nombre de fautes typographiques que l’impression
de 1733 ne reproduit pas ou qu’elle est seule à avoir.
Une note de l’édition de Perrin de 173.4 (voyez ci-après,
p. 480, note 5*) parle en ces termes de":ces trois volumes