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LVIII LETTRES INEDITES

une très-libérale bienveillance, en même temps qu’il nous a permis d’extraire de ses papiers de famille plusieurs notes intéressantes, qui, pour la plupart, trouveront place dans nos Additions et corrections.

C’est encore M. de Boïslisle qui a pris la peine de copier pour nous les lettres du comte de Grîgnan à le Peletier et à Desmaretz, celles de Charles de Sévigné, du comte de Grignan et de l’évêque de Carcassonne au même Desmaretz, et celle du chevalier de Grignan à Chamillart. Ces diverses pièces ont été trouvées par lui aux Archives de l’Empire dans les papiers du contrôle général.

Les six lettres de Mme de Sévigné à sa fille et à son gendre, nous en devons la connaissance à M. Rathery de la Bibliothèque impériale. Nous les. donnons d’après les originaux, copiés soit par lui, soit par nous; ces originaux ont été vendus à diverses personnes par M. Percheron, qui en avait, nous a-t-on dit, hérité de son père, lequel les tenait de la marquise de Vernouillet. L’un d’eux appartient maintenant à M. Boilly, qui nous a témoigné, à cette occasion, comme déjà dans plusieurs autres, le bon vouloir le plus aimable. Quant à M. Rathery, de notre premier à notre dernier volume, il a pris à notre édition un intérêt constant et actif, et nous le prions de nouveau d’agréer ici nos très-sincères remercîments. Nous en devons aussi h. M. le baron Jérôme Pichon, à M. le vicomte de Trimond, d’Orléans, et à M. Paul Lacroix, bibliothécaire à l’Arsenal. M. le baron Pichon, qui plus d’une fois, pour l’annotation de Mme de Sévigné et d’autres parties de la éollection, nous a permis de recourir à son érudition aussi sure que variée, a bien voulu comparer notre texte imprimé de la lettre 6 e de Mme deSévigné( LXXV) à l'original qui lui apartient. M. le vicomte de Trimond, qui possède la lettre du comte de Grignan à M. d’Aiglun (lix), a eu la bonté de nous en adresser une copie, et ensuite de collationner une épreuve sur l’autographe. Deux membres de la famille de M. de Trimond paraissent dans là correspondance d’abord M. d’Aiglun lui-même, à qui écrit le comte de Grignan son nom était de Trimond, et il ne prit celui de d'Aiglun qu’après avoir acheté le fief d’Aiglun en 1631 ; puis Charles dont la fille, Innocente-Aglaé, épousa Joseph-Dominique Guigues de Moretôn, marquis de Chabrillan, grand-père du marquis actuel.