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216 TABLE ALPHABÉTIQUE ET ANALYTIQUE

Comtesse de

Grignan.

tomie, V, 538. Sa mère, à force de l’écouter, a acquis quelque connaissance de la philosophie c’est dommage que Mme de Grignan ne puisse, ï par lettres, prendre part aux discussions philosophiques des Rochers, VII, 73 et 74. 1 Corbinelli a une haute idée d’elle et de son savoir; il la trouvé aussi habile que Ma- lebranche, V, 61, g3 et 94; VI, 65. Elle comprend très bien la métaphysique, V, 21 5. Ses conversations philosophiques, auxquelles sa mère assistait avec plaisir, VI, 468; VIII, 470. Sa capacité pour la médecine, VI, 93 et 94 Corbinelli l’en- courage à cette étude, VI, i. 97. II ne comprend pas qu’on puisse raisonner avec une autre femme qu’elle, VI, 264. Son stoïcisme, son mépris des choses humaines et de la vie même, VI, 336 et 337. -Ses pensées, ses lectures sont trop sérieuses et l’épnisent, VI, 402. Sa mère lui a dit à elle qu’elle avait trop d’esprit, mais se défend de l’avoir dit dans le monde, VI, 402, 4o3 et 404. Elle parle si sagement, que la philosophie chrétienne n’en sait pas davantage sa mère est honteuse d’être moins sage qu’elle, VI, 4go, 491 et 492. Elle est une substance qui pense beaucoup, VI, 5o5. Le P. Damaie a une grande idée de son bel et bon esprit, VI, 80. Grâce à son admirable philosophie, elle se détache aisément de l’espoir de venir à Paris, VII, 79 et 80. Elle ne sait pas jouir des biens présents, VU, 82 et 83. Eloge que Corbinelli fait

d’elle, au sujet d’une dispute qui fut jugée par l’abbé de Polignac, VII, 348 et 34g. Elle se conduit comme si elle avait sur l’union de l’âme et du corps une autre opinion que Descartes, VIII, 225. Sa lettre philosophique à Mlle Descartes, IX, 76 et 77, 92. Sa mère ne comprend pas le grand mystère qu’elle fait de la providence de Dieu, et lui explique comment elle-même comprend cette providence,X, 543 et 544. Elle dit que l’amitié n’est pas un obstacle à la dévotion, III, 493. Elle prétend ne pas connaître l’absence, VI, 27 r, 3o8. ̃ Nos volontés sont, dit-elle, les exécutions des décrets de la Providence, VI, 388; VII, 1 13. Ce n’est pas par rapport à elle qu’elle craint la mort, IX, 4ig. -Elle s’afflige de l’anéantissement des grandes maisons, qui sont une parure pour lemonde, X, 566. Elle n’accordera jamais sa compassion à quelque chose d’aussi désirable que la fécondité, X, 570. Ce qu’elle dit sur les peines de la jeunesse, X, 570. Ninon, parlant religion, dit que Mme de Grignan a tout le sel de sa maison, et n’est pas si sotte que d’avoir la docilité de sa mère et de son frère, II, i36 et 137. Elle ne pense pas que sa mère et Bussy aillent plus haut que le paradis, V, i63. Elle parle d’une doctrine nouvelle de dom Robert Desgabets, qu’elle appelle un, éplucheur d’écrevisses, V, 266 et 267; sa mère admire ce qu’elle lui a dit sur la dévotion, VI, 36g. Ses opinions religieuses n’ont pas fait