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TRA] DE MADAME DE SÉVIGNÉ. 465

Mme de Sévigné. XIV 30

présentement à regarder d’où il vient. Si tout cfun train il s’amuse à méditer où il va, nous ne dinerons pas sitôt. (B. III, t io, m.) Je veux qu’il (le marquis de Grignan) aille vous voir au mois de novembre; et comme il aura dix-huit ans, il faurlroit tout d’un train songer à le marier, en avoir des petits, et puis le renvoyer. (IX, 120, isi.)

Parlons tout d’un train, ma fille, de la prévention de Monsieur le Chevalier (de Grignan). (IX, aaa.)

La gangrène s’y mit; il fallut faire des incisions; je voulois qu’elle nous le fit mourir tout d’un train. (VII, 35.)

H s’agit de la rrincesse de Tarente, racontant qu’un prince allemand était mort des suites d une piqûre d’épiugle.

6° Train, série, continuation

Nous voici dans un vilain train de neiges, de pluies et de vents terribles. (IX, 436.)

7° Équipage, suite

Tout son train (de Turenne) étoit arrivé. (Gr. IV, 97.) 8° Affluence (de visiteurs)

Elle (Montgoberi) me dit mille folies. sur les trains et les plaisirs que vous avez. (Gr. VI, 5o3.)

Il y a trois jours que cette femme (Mme de la Hameïmière) est plantée ici (avec tout son monde). Je me ménage les délices d’un adieu charmant. Voilà le train qui m’est venu, et qui s’en ira quand il plaira à Dieu. (VI, 480.)

Je fus fort touchée du plaisir de voir partir ce train. (VI, 486,487.) Le train dont il est parlé dans l’exemple précédent.

TRAÎNÉE.

Tout ce qui vient de vous m’est très-considérable. Jusqu’à vos traînées de tapisseries, je suis aise de tout savoir. (tjiG, IV, i?3.) Voyez encore IV, iGt, et la note a de cette page i6r.

TRAÎNER, au figuré

Il me semble que j’ai été traînée, malgré moi, à ce point fatal où il faut souffrir la vieillesse. (IX, 334.)

Ses médecins disent. que si elle (Mme de la Fayette) alloit plus avant dans ce chemin, elle pourroit être du nombre de ceux qui traînent leur misérable vie jusqu’à la dernière goutte d’huile. (V 204.)