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1675donnoit cinq cent mille écus ; mais M. le Tellier ne le veut pas, et le Roi l’a défendu. On me mande pourtant que la maréchale a parlé à Sa Majesté, et qu’elle n’a point paru folle, et que M. de Marsan a dit au Roi : « Sire, comme j’ai vu que mes services ne méritoient aucune récompense auprès de vous, j’avois tâché de me mettre en état de vous les rendre à l’avenir, sans vous importuner de ma misérable fortune. »

La Reine perdit l’autre jour la messe et vingt mille écus avant midi. Le Roi lui dit : « Madame, supputons un peu combien c’est par an. » Et M. de Montausier lui dit le lendemain : « Eh bien, Madame, perdrez-vous encore aujourd’hui la messe pour l’hoca[1] ? » Elle se mit

  1. L’hoca. C’est ainsi que nous avons donné ce mot jusqu’à présent, d’après notre manuscrit et les éditions de 1726. On lit ici dans le texte de Perrin, le seul que nous ayons pour cette lettre : « le hoca. » — Voyez tome II, p. 528, note 23, et ci-dessus, tome IV, p. 168, note 11.