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<reffollow=p153>écrivait cette lettre, on avait commencé à battre la place avec trente pièces de canon, du côté de l’attaque du duc de Lorraine. Voyez la Gazette du 20 août, p. 405.</ref>
espère des prospérités de tous côtés. On a fait un petit quatrain pour le pape[1], qui finit par souhaiter de ses reliques ; pour moi, ma chère enfant, vous savez ce que je lui souhaite[2].
Nogaret et le fils de M. de Soubise1[3] sont mieux de leurs blessures : vous savez tout cela, ma chère bonne, et nous souhaitons également que Dieu conserve notre cher enfant. Je ferai vos compliments à Mme de Lavardin ; mais un petit mot de vous à cette bonne mère seroit bien à propos : elle a cru perdre sa belle-fille[4], qui a été à l’extrémité, et sa petite-fille et son petit-fils, de la rougeole la plus violente qui fut jamais. Je suis fort contente du mémoire sur le bien de M***[5] je ne voulois point que vous ne fussiez point sincère : je voulois qu’il n’eût pas de si grandes dettes, et que tous ces beaux meubles que j’avois vus ne fussent pas si souvent en gage ; mais l’amie à qui j’ai confié toutes ces vérités, n’en est point effrayée, et le croit toujours le meilleur parti que sa parente puisse avoir : en sorte que cette sincérité ne gâtera rien. Je souhaite fort des nouvelles de la santé de M. de Grignan. Monsieur le chevalier n’est-il point à Balaruc ?
Vous me faites une jolie peinture de l’économie de Pauline, pour ne pas dire autre chose : il est plaisant de la voir agir naturellement sur la conservation de ses menus plaisirs ; il n’y a rien à craindre du nom qu’elle porte.
- ↑ 11. a On a fait un quatrain sur le pape. » (Édition de 1754.
- ↑ 12. La lettre se termine ici dans l’édition de 1737.
- ↑ 13. « Le fils de M. de Soubise et Nogaret. (Édition de 1754.) Notre manuscrit s’arrête au mot blessures, pour reprendre au commencement de l’alinéa suivant.
- ↑ 14. Voyez tome II, p. 172, note 5.
- ↑ 15. Voyez la lettre du 8 juin précédent, p. 75.