Page:Sévigné - Lettres, éd. Monmerqué, 1862, tome 9.djvu/238

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<reffollow=p231>à l’intérieur s’ajoutait à ces procédés, qui ont compté sans doute de bons résultats..» » (Dictionnaire général des eaux minérales, 1860, tome I, p. 213.) -- Voyez ci-dessus, p. 116, note 6.</ref>

et surtout si Monsieur le chevalier y aura trouvé du soulagement. Ce voyage doit être court, si l’on ne se baigne que trois jours : si après cela le chevalier étoit en état de servir, vous auriez tous grande raison de souhaiter pour lui la guerre de Dauphiné[1] ; votre beau château seroit sa retraite et son lieu de repos. Voilà une lettre de Coulanges ; vous y verrez qu’il est toujours fort entêté de votre magnifique réception et de Pauline.

Mme de Chaulnes me mande qu’elle a parlé à M. de Croissi, qui fera de son mieux, et qu’elle enverra une lettre de M. le duc de Chaulnes à M. de Pommereuil : tout cela est si mal bâti, que je ne compte plus sur cette affaire. M. de Pommereuil et le maréchal d’Estrées sont tout à nous ; ce dernier ne souhaite que d’entrevoir si le nom de mon fils sera agréable à nommer : c’est ce que M. de Chaulnes devoit faire, ou Mme de Chaulnes, après le départ de son mari ; c’est ce qu’il devoit écrire après qu’il eut appris à Lyon que M. de Lavardin ne tiendroit point les états. Enfin, je ne comprendrai jamais cette léthargie après toute la suite de leur amitié, nous ayant dit cent fois : « C’est notre affaire plus que la vôtre. » Pour

  1. 2. La Gazette du 24 septembre raconte qu’au commencement de ce mois cinq ou six cents religionnaires étaient entrés, par le Chablais et le Fauciguy, dans les États du duc de Savoie, où ils espéraient être joints par les nouveaux convertis du voisinage et par un grand nombre de réfugiés venant d’Allemagne. Les comtes de Verrue et de Los, ajoute-t-elle, ayant chargé l’arrière-garde de cette troupe de mutins, «  »l’avoient poussée jusques à des postes gardés par le marquis de Laray (sans doute celui dont il est parlé plus haut, p. 69 et 183) où le nom est écrit Larrai ; dans le Journal de Dangeau on lit : « marquis de Larray  » ) avec quelques troupes françoises qui les repoussèrent jusque dans des vallons, où ils les tenoient enfermés. -- Voyez le Journal de Dangeau, tome, II, p. 467.