Page:Sévigné - Lettres, éd. Monmerqué, 1862, tome 9.djvu/537

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encore ; mon enfant :je vous aime et vous embrasse, Dieu le sait, comme vous dites quelquefois. Nous embrassons tout Grignan.

Je ne sais que répondre sur Balaruc, où Monsieur le chevalier ne veut plus aller, si[1]. . . . .

*I284. DE MADAME DE SÉVIGNÉ

A MADAME DE GRIGNAN.

[Aux Rochers, juin1[2].]

IL se passe à notre hôtel de Carnavalet une scène bien pitoyable et bien triste pour moi : c’est mon pauvre Beaulieu; je le crois mort présentement[3], mais samedi

.



.

    Sous ce pape sage et bon Va renaître la saison Des bulles, des bulles, des bulles. La réponse qui fut adressée à Coulanges est donnée ainsi dans les Mémoires (p. 183) Aux promesses d’Ottobon Ne soyez plus crédules. Je connois le pantalon, Et vous n’aurez qu’en chanson Des bulles, des bulles, des bulles

  1. 20. L’original autographe se compose de six feuillets ; le dernier (la douzième page) finit à si………Le reste de la lettre manque.
  2. LETTRE 1284 (revue sur une ancienne copie). -- 1. Ce fragment est sans date dans le manuscrit qui nous l’a conservé. Il est bien vraisemblablement de la fin de juin 1690 (voyez la note suivante) ; dans la première édition (1827), on l’avait daté du vendredi 30.
  3. 2. Beaulieu s’appelait Michel Lasnier. Voici son acte mortuaire, extrait des registres de la paroisse Saint-Paul, à Paris : « Le 3 juillet 1690, à trois heures du matin, Michel Lasnier, maitre d’hostel de Mme la marquise de Sévigny, est decedé, rue Couture-Sainte-Catherine ; duquel le corps a esté inhumé dans le cimetiere de l’église Saint-Paul, sa paroisse, le mesme jour. Signé: Michel du But. s (Note de l'édition de 1827.)