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C’est une belle chose que de ne chercher que le bien, et se défaire bien vite de ses filles. Voilà des coqs d’Inde avec les plumes du paon[2] Demandez à Monsieur le chevalier ce que c’est que Tilloloy[3] : c’est une maison royale. Ah ! que cela siéra bien à ces Messieurs ! Me voilà en colère.
On dit que Mlle de Cauvisson épousera son oncle[4]10 à cause des substitutions. Je n’ai rien à dire encore sur ce sujet, sinon de ne pas comprendre que Mme de Cauvisson ne se casse pas la tête contre les murailles en me souvenant comme elle est sur les choses les plus communes de la
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- ↑ régiment de Vermandois) et le cadet lieutenant des gendarmes de Monseigneur, » La fille ainée de Mme de Soyecourt, Marie-Renée de Belleforiere. qui prit après la mort de ses frères la qualité de marquise, avait épousé le 5 février 1682 Timoléon-Gilbert de Seiglières, seigneur de Bois-Franc, maître des requêtes et chancelier du duo d’Orléans, mort le Ier février 1695. Leur fils fut marquis de Soyecourt, comte de Tilloloy. La seconde fille, Elisabeth-Gabrielle, avait épousé le 6 août 1682 Louis de Romillée, marquis delà Chesnelaye en Bretagne ; elle se remaria en 1713 avec Joachim-Joseph du Mas, comte de Brossai.
- ↑ 8. Cette petite phrase est écrite ainsi dans l’autographe : « Voila des codindes, avec les plumes du pan. »
- ↑ 9. Tilloloy (l’original porte Tillauloy), dans le canton de Roye, arrondissement de Montdidier (Somme). Cette seigneurie avait été apportée dans la maison de Belleforiére, avec le nom de Soyecourt, par Françoise, héritière de François III seigneur de Soyecourt, de Tilloloy, etc., mariée en 1580 à Ponthis de Belleforière, grand-père du Soyecourt dont il a été souvent question dans la Correspondance (voyez tome III, p. 316, note 8). François III de Soyecourt devait le titre de seigneur de Tilloloy à sa mère, Antoinette de Raisse, fille unique de François seigneur de la Hargerie, Courcelles, Tilloloy, etc., maître d’hôtel des rois Louis XII, François Ier et Henri II.
- ↑ 10. Mlle de Cauvisson (Calvisson dans l’autographe Couisson), dont le frère unique, le marquis de Nogaret (tome VIII, p. 147, note 5), avait été tué à Fleurus, épousa en effet son oncle le comte de Cauvisson au mois d’octobre suivant :voyez plus loin, p. 549, note 7. Pour Mme de Cauvisson, dont il est parlé deux lignes plus loin, voyez tome III, p. 372, note 9 : elle mourut en 1698.