Page:Sévigné Lettres édition Capmas 1876 tome 1.djvu/111

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INTRODUCTION. 95 gements, qu’on lui avait fait subir avec aussi peu cl°at- tention que peu de goût; mais il présentait dailleurs dans toutes ses- parties un caractère uniforme : c°était hélas l partout le texte de Perrin. Cette uniformité, — bien chèrement achetée, — nlexiste plus, dans le texte du aux soins de M. M0n— merqué et de ses savants eontinuateurs; le but qu’0n s'est proposé en Fétablissant, et les règles qu’on a dû suivre pour atteindre ce but, en donnent la raison. Au texte convenu de Perrin on a voulu, autant que le permettait l'état des sources, substituer le texte vrai : tâche diilicile et délicate, qui ne pouvait avoir, — on le savait,—qu`un succès relatif, mais qui était bien digne néanmoins, à l’égard d'un écrivain d’un si rare génie, de provoquer les plus grands efforts li I Pour un certain nombre de lettres, on avait les ori- iginaux, ou des copies qu°0n savait avoir été directement et fidèlement prises su1· ces derniers; ——pour dautres, et pour un. nombre considérable de fragments, on avait le Grosbois, dont nous avons dit les qualités et les mal- ` heureux défauts ;——pour le reste, on avait les premières impressions et les éditions de Perrin. P Les règles qu'on a observées, pour réaliser le mieux possible le but qu'on avait en vue, peuvent assez exac- tement, cr0yons—nous, se résumer ainsi : A Fégard des lettres dont les originaux existaient, ou pour lesquelles on avait des copies dignes de toute confiance, ou slest fait une loi absolue de les repro- duire intégralement et scrupuleusement, sans leur faire subir aucune modification; —po_ur celles, en particulier,