Aller au contenu

Page:Sévigné Lettres édition Capmas 1876 tome 1.djvu/112

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

i 96 INTRODUCTION. qui se trouvent, entières ou par extraits, dans le Gros- lrsois, on a suivi, en général, û(lèlGI11€I1Il cette copie, mais cependant avec la réserve commandée par les fautes manifestes, mallieitreusement très-nombreuses, ‘ dues à l`incurie du copiste; , A Fégard des lettres pour lesquelles on n`avait d'au- tres sources que les anciennes éditions : premièrement, on a rétabli avec soin, à leur place, toutes les lettres et tous les passages qui se trouvaient dans les premières éditions et qui, retranchés plus tard ou omis, ne figu- raient plus dans le dernier texte de Perrin; seconde-— meut, pour les lettres ou passages qui se trouvaient reproduits dans toutes les éditions originales, ou qui figuraient dans plusieurs, on s’est attaché à démêler autant que possible, au milieu des leçons diverses, le meilleur texte, c‘est-à-dire le plus vrai, et dans un grand nombre de cas on a cherché à le reconstruire, à le former, à le composer, au moyen d’empru11ts faits aux diverses somces : dans le doute, on a donné, en général, la préférence aux leçons les plus anciennes. Cc système était assurément très-rationnel, et il se- rait diliicile d°en imaginer un meilleur; le succès a prouvé que le public en avait reconnu le mérite. M. Monmerqné, en étudiant avec soin les éditions originales, avait remarqué que quelques lettres et un assez grand nombre de passages, qui figuraient dans les L éditions de 1726, de Rouen et de la Haye, et quel- quefois seulement dans l'une d`elles, n’avaient pas été conservés dans l’édition, pourtant beaucoup plus am- L ple, donnée par le chevalier de Perrin en 1734-1737, , ag