INTRODUCTION. 97 et que ce dernier éditeur lui-même, dans la seconde édition due a ses soins, publiée en 1754 après sa mort, et plus étendue d’un quart que la première, avait retranché un assez grand nombre de passages qui se trouvaient dans celle-oi. N°éti1it-il pas raisonnable de faire revivre tous ces textes qu'on semblait, sans bonne raison, avoir voulu condamner à l`oubli, et quipendant trois quarts de siècle, en effet, avaient été, sans exa- men, laissés de côté par tous les éditeurs postérieurs ? Plus tard, en dépouillant la petite édition de 1725, qu’il ne connaissait pas encore à l°époque de ses pre- miers travaux, M. Monmerqué y découvrit également, malgré son exiguïté, un billet et u11 passage qui ne se trouvaient point ailleurs, et qui, rendus à la lumière après plus d'un siècle, ont passé d`un seul trait, par un sort inespéré, de la petite impression troyenne dans la belle et savante édition des Grcmd.s· écrivains de la France. Mais par malheur, à côté d°avantages incontestables, qui justiüent certes parfaitement SO11 adoption, le sys- tènie que nous venons d’analyser, et que nous n’atta- quons pas, -——car nous le suivrions nous-même, à bien peu de chose près, lc cas échéant, -—-présentait, on ne se le dissimulait pas sans doute, des inconvénients qui n°étaient pas sans gravité, et son application, quelque soin et quelque intelligence qu`on y mît, exposait à chaque pas à des erreurs, a des méprises, a des pièges ` bien difiiciles à éviter. Le premier inconvénient est que le texte ainsi éta- bli devait manquer nécessairement cluniformité. Mm: nn Ssv. Lsrr. msn. x 7
