Page:Sévigné Lettres édition Capmas 1876 tome 1.djvu/123

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INTHODUCTIOÉ. 107 Chaque sou1·ce,—nous laissons, ici bien entendu, de côté les originaux, dont on sait dailleurs le petit nom- ‘ bre, — a fourni son contingent de leçons vicieuses, de textes corrompus, proportionné, en général, au nombre des emprunts qui lui ont été faits : les plus exiguës aussi bien que les plus considérables ont fourni leur part, et la petite impression de Troyes [de 1725) elle- même a fourni la sienne. C`est de cette édition qu':1 été tiré le passage suivant de la lettre écrite des Rochers le 16 octobre r6y5 : << Vous aurez à présent vu la Garde- Ten suis fort aise. Vous aurez eu toutes vos hardes, et cette musique dans un de vos souliers vous aura bien .... Fi! vous devriez danser toute seule avec ces souliers-là. » Ce passage forme, dans l’édition des Grands écrivain.-; de la France, le troisieme alinéa de la lettre'. Il s°y trouve fidèlement reproduit, tel que nous venons dc le rapporter, d`après l’édition troyenne, qui seule l’avait fait connütre. Toutes les éditions 'postérieures, les édi- tions de Perrin aussi bien q_ue les éditions de Rouen et de la Haye, l'avaient négligé, ou peut-être volontaire- ment supprimé. Ce petit alinéa cependant faisait bien partie de la lettre, car il se trouve dans notre manuscrit qui donne celle-ci en entier. Ce fait, — nous voulons tout de suite le faire remarquer, ·——- prouve, avec une foule d'autres, _ r. Lettre 657 (IV, 181). Dans Pédîtion de Troyes, la lettre en- tière ne forme qu’un seul alinéa : le passage se trouve â la page 57.