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Page:Sévigné Lettres édition Capmas 1876 tome 1.djvu/179

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INTRODUCTION. 163 tranché par les anciens éditeurs, le copiste du Grosl>ois* fait clire à Mme de Sévigné : L 4; Il (M. de Pompone, la Pluie) tâchoit de me donner l'es- pril: par la joie du syndicat; je n'ét0is occupée que de cette dernière circonstance (l’aH'aix·e des gardes). ¤> . Iles éditeurs ont facilement reconnu que le mot dou- ner était une altération du texte, due à une méprise du copiste, et ils ont habilement corrigé la faute en sub- stituant « I1'1’î.1dO|.lCIl` » à « me donner » ’. Notre ma- nuscrit donne la vraie leçon, qui ne présente pas un sens bien sensiblement cliiliérent de celui fourni par la correction dont il vient d’être parlé, mais qui cepen- dant est préférable et s’accorde mieuit avec la suite de la phrase. Notre manuscrit porte en eflet : « Il tâchoit de me détourner Yesprit par la joie du syndicat; je n’étois occupée que de cette dernière circonstances.; >> Cet exemple, trèsjsimple en lui-même, montre les ' difficultés qu’ont rencontrées les éditeurs, et le soin qu'ils ont mis â les surmonter. Il montre en même temps, comme tous les précédents, la conâance que mérite le nouveauunanuscrit par Pexcellence de ses le- ' cons, où l`on retrouve constamment le tact si partàit de lfécrivain, dans le choix des expressions qu’il employait. Dans la lettre du 26 juin 1680, Mme de Sévigné avant écrit : <¢··_Faut·-il avoir toujours cette occupante et ruineuse et con- tinuelle bassette "? >> · 1. Grosbois, p. 441. ·—— 2. Lettre 369, note 6 (III, 363). 3. Msc., tome IV, p. g. -- 4. Msc., tome III, p. 128.