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Page:Sévigné Lettres édition Capmas 1876 tome 1.djvu/184

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· 1 `1(SS INTRODUCTION. P ( 'ÈIIGHÈ 1‘€!I’]O1'lC€I‘ à 1"C]€VGI‘ les GITGIIPS, Di3ll1€Ul‘6\lS€EDlCHi. encore assez nombreuses, que le copiste a fait commettre par ses abréviations, qu’on n’a pas toujours bien com- _ prises, et par sa mauvaise écriture, qulon n°a pas toujours bien lue ou pu lire'. Tout cela nous entraînerait trop amis de mon petit-iils gie jeune marquis de Grignan) sont venus ici tout effrayés de sa maladie, M. de Sape, M. de Barillon, Mme de Sanzci, Mlles de Gripan. J’ui mille haisemains à vous faire de Mlle de Vauvineux. Je vous embrasse, les belles, et Monsieur votre père, et pour vous je n’ai point de paroles qui puissent vous faire as- sez comprendre combien je suis parfaitement et uniquement à vous. 1: * -- Ce passage, évidemment fort obscur, contient en outre, quand on le regarde de près, des énoneiations contradictoires. Mlles de Grignan qu’on représente , dans la première partie du passage, A comme venant rendre visite à leur jeune frère, le ·ma1·quis de Gri- gnan, malade à Paris, sont représentées cn même temps, dans la seconde partie, comme se trouvant (et elles s’y trouvaient en effet) auprès de leur père, cn Provence; car c’est à elles sans doute que · Mme de Sévigné s’adressaît en disant : « Je vous embrasse, les belles, et Monsieur votre père. sa Enfin les derniers mots du pas- sage se rapportent évidemment à Mme de Grignan, mais rien ne Pindique d’une manière précise. Tout le mal vient de ce que le co- pistc du Grosbois a retranché, dans cette dernière partie, les mots habituels de tendresse : c ma boxmev, formaient une incise né- cessaire, et de ce que les éditeurs, trompés par ce retranchemcnt, ont mal ponctué le passage, qui doit être lu ainsi : « Tous les amis de mon petibfils sont venus ici tout effrayés de sa maladie, M. Sape, M. de Barillon, Mme de Sanzei. Mesdemoiselles dc Gri- gnan, j’ai mille baisemains à vous faire de Mlle de Vauvincux“; je vous embrasse, les belles, et Monsieur votre père. Et pour vous, ma Zvomze, je n,’ai point de paroles qui puissent, etc. ¤ .,1. Ainsi le copiste faisant presque partout le q comme le g, et l’u nomme le I2, on a pu lire et on a imprimé: guérir, là où Mme de Sévigné avait mis guérir; 0:2, là où Mme de Sévigné avait mis ou; ¤ Mlle de Vuuviucux était en effet une amie de Miles de Grignan; elle dc- vint pcn de temps après princesse de Guémênè. Voyez, sur son mariage, deux lettres du 6 décembre xôçg, adressées, l’unc à Mine de Grignan (VI, 1ag),I'nu- trc au comte de Guitaut (VI, 128}.