INTRODUCTION- (:3 Dans la notice, déjà plusieurs Fois citée, qui se trouve en tête de l`édition de 1818-18rg, et à laquelle renvoie, en cet endroit, Divertissement d°ou est extrait le pas- sage qui précède, M. Monmorqué ayait admis que l`é— ' dition de Rouen, —— comme lïndiquaient des docu- ments intéressants, publiés dans le numéro du Mercure de France du mois de mai 1726*, ——- avait été faite au moyen d`une copie qui avait appartenu au comte de Bussy-Balautin, fils aîné de l°auteur des Mémoires, et qui, d°après M. Monmerqué, lui aurait été envoyée-par son frère Fabbé de Bussy. M. Monmerqué pensait en même temps, à cette époque (en 1818), que l`abbé de Bussy, -—— devenu évêque de Luçon, —- avait directe- ment fourni les éléments de l’é<lition de la Haye, qui avait suivi de près l’éditi0n de Rouen, et qu`il en avait dirigé ou au moins approuvé l'imp1·essi0n : ` « Dans ce cas, — disait-il dans sa n0tice’, — .... aussitôt que Yédîtion de Rouen aurait été mise en vente, Yévêque de Luçon aurait fait imprimer la sienne à la Haye, et y aurait _joinI; quelques fragments qu’il avait négligé de réunir à la copie de son frère. >> La découverte du manuscrit de Grosbois avait modifié, i dans une certaine mesure, ces premières appréciations, 1. Voyez ces documents, notamment la lettre de Pabbé d’Amfre- ville et la lettre de Thiriot, dans la Notice bibliographique placée à Ia suite de la Table générale des sources, tome XI, p. 436 et sui. vantes. 2. Édition de 1818-1819, tome I, p. 23; édition des Grands écri- vains de la France, tome XI, p. 505. 7
