Page:Sévigné Lettres édition Capmas 1876 tome 1.djvu/65

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INTRODUCTION, fig M Il est certain, d°un autre côté, nous allons facilement rétablir, que les deux manuscrits sont postérieurs à — l`année I7I4···—·· L°AVant-propos, qui se trouve en tête des deux copies, et dont il a été déjà si souvent parlé, se termine, en cffet, ainsi: « Il est juste d'apprendre que Pauline, dont Mme de Sévi- gné pensait si avantageusement dès sa plus tendre jeunesse, est la même marquise de Simiane à qui l’ami lecteur est rede- valgle des moments agréables qu'il va passer dans la lecture des lettres de Madame sa grandînère, et que c’est tout ce qui nous reste de la branche de Habutin-Chantal, de la maison de Sévigné et du dernier mariage du comte de Grignan, unique _ héritière des agréments et des biens de ces trois maisons et du baron de la Garde, dont il est tant parlé dans ces lettres. au Il résulte clairement de ce passage qu'à Pépoque ou l',4va·ntpr0p0s a été écrit, et antérieurement par consé- quent à celle ou les deux manuscrits ont été faits, non·sculcment Mme de Sévigné et Mme de Grignan, mais encore Charles de Sévigné, M. de la Garde et le comte de Grignan étaient décédés. On pourrait même être tenté d'en conclure qu'â cette époque tous les frères du comte de Grignan avaient déjà cessé <l`exister, puisque l’auteur de l'..4vantjor0p0.s· représente Mme de Simiane comme unique héritière des biens de la maison i de Grignan. Mais Louis·Josepl1 de Grignan, celui qui fut d°abord le bel abbé, et qui nommé par la suite évêque d`Évreux devint plus tard évêque de Carcas- sonne, le seul des frères du comte de Grignan qui lui survécut, ne mourut qu°eu 1722. Il faudrait donc L admettre que l°At~ant-propos et les deux manuscrits sont postérieurs à cette date , conséquence inadmissible, Mau:. un Sév. Lnrtr. nuân. 1 5