60 INTRODUCTION. É sine; ——- si on observe que le frère aîné, au contraire, · était éloigné', qu`i.l n`avait hérité qu°à un degré bien moindre que le cadet de l`esp·:·it fin et délicat des Ba-i butin, et que, vieux avant l`âge et déjà près de l’ép0- que de sa mort, il était certainement, à tous égards, moins en état que son frère de concourir à l`ceuv1·e que sa cousine avait eu Theureuse idée d°entreprend1·e; I ·—- si on réunit, disons-nous, toutes ces considérations et si on les ajoute à la preuve si puissante qui résulte des énonciations uniformes dont nous avons démontré plus haut la portée, pourra-t—on conserver quelque doute ? (Test donc à Iloger—Celse-Michel de Babutin, alors encore simple abbé de Bussy, que fut adressé le pre- mier recueil cle lettres de Mme de Sévigné préparé par _I Mme de Simiane, et c’cst à lui par conséquent qu`il ' | est naturel d°attribuer l°avant·p1·0pos qui se lit en tête ' du nouveau manuscrit ct du Grosbois, et qui a servi à faire les préfaces des éditions de Rouen et de la Haye. ll reste cependant à expliquer pourquoi dans l`édi- , tion de Rouen on a donné le titre de comte à celui que les manuscrits et l`édition de la Haye désignent sim- plement sous le nom de Zilonsieur de Bu.s·.sj·. M. Monmepqué, ai qui ce fait laissait, sur la question qui nous occupe, des doutes dans l’esprit, avait cru pouvoir l`expliquer, on l'a vu plus haut, en disant 1. A Pépoquc où fut fait Ie recueil annoncé dans la Lattre d’c:woi, Ame-Nicolas de Rabutin habitait la Bourgogne. Il avait sa résidence habituelle au château de Bussy.
