— Avec le roi ? interrompt Saint-Renaud jaloux.
— Certainement, pas seulement avec lui.
— Pas seulement avec lui ?
Saint-Renaud commençait à prendre peur du petit démon.
— Perds-tu l’esprit ou est-ce moi qui le perds ? Je ne te reconnais plus.
— Justement, tu apprends à me connaître, railla la Gaussin. J’ai toujours porté un masque. Maintenant tu vois mon visage.
— Ce visage ne me plaît point, fit Saint-Renaud d’un ton amer.
— Tant mieux ! répartit la comédienne en riant, ainsi, tu ne me gêneras pas, quand les seigneurs de la cour viendront me rendre visite, et tu ne seras point jaloux lorsqu’un bel officier…
— Et, si je suis jaloux ? tonna Saint-Renaud en bondissant indigné, si je t’interdis de recevoir qui que ce soit ?
— En ce cas, je serai forcée de prier mon bel officier de me délivrer de toi, répliqua la Gaussin sur un ton d’indicible indifférence.
— Et comment cela, par hasard ? questionna Saint-Renaud, ironique.
— Comment cela ? En te provoquant, répondit