Page:Sade - Aline et Valcour, ou Le roman philosophique, tome 3, 1795.djvu/258

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

ressources nous reste-t-il ? — Si tu m’en crois, nous ne retournerons pas à Lisbonne. — Je le veux dis-je, gagnons Madrid comme nous pourrons, peut-être ne trouverons-nous point par-tout des ames flétries comme en Portugal… Peut-être que… ô grand dieu ! grand dieu, s’écrie Clémentine, en se levant et fuyant avec effroi, je me suis assise auprès d’un homme mort… Non pas mort, dit en se levant aussi, un grand drôle bien découplé, mon bel ange continua-t-il, en retenant ma compagne par le bras, vous n’étiez pas auprès d’un homme mort, mais d’un homme endormi, et d’un cavalier bien tourné, qui ne prétend vous faire aucun mal ; et qui êtes-vous, dit Clémentine, toujours tenue ? Qui je suis, reprit notre aventurier, un

    tables dans une pareille collection. Il faut que le lecteur, plus sage, s’amuse ou s’occupe des différens systêmes présentés pour ou contre, et qu’il adopte ceux qui favorisent le mieux, ou ses idées, ou ses penchans.