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vainquent, dis-je, qu’il n’est rien de plus dangereux qu’une protection de cette espèce ;[1] que le véritable esprit des mœurs exige que pour punir les filles du consentement qu’elles accordent aux licencieux désirs du libertin, elles trouvent dans l’acquiescement de ces mêmes désirs, la
- ↑ Il n’y a qu’à Paris et à Londres où ces méprisables créatures soient ainsi soutenues. À Rome, à Venise, à Naples, à Varsovie, à Pétersbourg on leur demande lorsqu’elles comparaissent aux tribunaux dont elles dépendent, si elles ont été payées ou non ; si elles ne l’ont pas été, on exige qu’elles le soient, cela est juste ; si elles l’ont été, et qu’elles n’ayent à se plaindre que de traitemens, on les menace de les faire enfermer si elles étourdissent encore les juges de saletés pareilles ; changez de métier, leur dit-on, ou si celui-ci vous plaît, souffrez-le avec ses épines. Aussi, dans toutes les villes, y a-t-il un tiers de ces filles de moins qu’à Paris et à Londres, proportion gardée.