Page:Sade - Aline et Valcour, ou Le roman philosophique, tome 4, 1795.djvu/117

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capitale. Le centre des plaisirs est le lieu qui convient aux richesses ; et dès qu’on peut satisfaire tous ses desirs, le séjour qu’il faut preférer est celui où l’on les renouvelle plus souvent. Ce projet d’ailleurs, nous rapproche de vous, en faut-il plus pour nous y décider ? N’avez-vous pas entrepris ma conversion ? Il faut bien que je vous en laisse la gloire… Quelle cure ! et que je crains de vous y voir échouer, j’appellerai mon cœur au secours de mon esprit,… mais tous deux sont dites-vous si mauvais… je ne passe pourtant point condamnation sur le premier, et ma sensibilité est toujours bien active quand il est question de vous chérir[1].

Destinée aux rencontres singulières, j’ai trouvé pour directeurs du spectacle de Rennes, monsieur et madame de Bersac ; ils m’ont vus dans une partie de ma gloire, et

  1. Aline, Aline, auriez-vous écrit comme cela à votre mère ? (Note de l’éditeur.)