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Page:Sade - La nouvelle Justine, ou les malheurs de la vertu, suivie de L'histoire de Juliette, sa soeur, tome 1, 1797.djvu/357

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tems que la garce m’échauffe la cervelle ; depuis que je la connais, je me suis déjà branlé deux ou trois fois en sa faveur ; et tout en discourant, Rombeau travaille à faire disparaître les gazes qui gênent leur luxure. Ces deux pauvres enfans furent bientôt dans l’état le plus complet de nudité ; mais comme on connaissait Rosalie, c’est sur le beau corps de notre aventurière que tous les regards se dirigent. Célestine s’approche ; et la saisissant dans ses bras : oh ! foutre, la belle fille, s’écrie-t-elle. Eh bien, branlez-vous, dit Rodin. Rombeau, amusons-nous de ce spectacle préliminaire ; j’aime assez à contraindre une fille qui pleure à décharger malgré elle. Mademoiselle Rodin emporte Justine, en larmes, sur un canapé ; et, pendant qu’elle la pollue avec tout l’art possible, Rodin, agenouillé devant les fesses de cette belle fille, que sa sœur avait soin de lui présenter, accablait ce beau cul des plus ardens baisers. Rombeau, placé devant le couple, excroquait des suçons à Justine, pendant que Marthe paitrissait le cul de son maître, qui, de l’une de ses mains, traitait assez brutalement celui de sa fille.

Célestine triomphe ; la gueuse y met tant d’adresse et tant d’énergie, que le plaisir l’em-