Page:Sade - La nouvelle Justine, ou les malheurs de la vertu, suivie de L'histoire de Juliette, sa soeur, tome 1, 1797.djvu/370

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nous légitimerons suffisamment les raisons qui l’auront fait renvoyer avec tant de mystère et de promptitude. Soit, dit Rodin ; mais il faut s’en rassasier avant ; nous rebandons, livrons-nous avec elle à quelques dernières horreurs ; une énorme poignée de verges tombe sous les mains du barbare ; prends-la sur tes épaules, continue ce monstre, je vais la fouetter sur ton dos, et de tems en tems je laisserai retomber les coups sur tes fesses ; que ma sœur te suce pendant ce tems-la, Marthe me rendra les coups que je vous porterai à tous deux, et le supplice de Justine finira par une enculade. On exécute, Rodin ne ménage pas, et le sang qui coule des fesses de notre héroïne, retombant en perles sur celles de Rombeau, lui cause un inexprimable chatouillement. À mon tour, dit ce coquin-ci ; mais je veux qu’en la prenant sur tes reins, elle y soit différemment postée ; c’est son con que je veux flageller, ce sont ces cuisses, son ventre, sa motte, toutes ces horribles attenances d’un devant que j’abhorre. Oh ! double-foutu-Dieu ! s’écrie Rodin, pourquoi cette idée ne m’est-elle pas venue ? je suis désespéré que tu l’aies plutôt conçu que moi ; cette nouvelle lubricité s’exécute ; toutes les parties antérieures de notre héroïne sont