Page:Sade - La nouvelle Justine, ou les malheurs de la vertu, suivie de L'histoire de Juliette, sa soeur, tome 1, 1797.djvu/58

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maquerelle : attendez, dit la coquine, je sens que mes jupes vous gênent, je vais promptement vous livrer à nud l’objet qui, ce me semble, attire ici tous vos hommages ; c’est mon cul que vous voulez voir, je connais… je respecte ce goût-là dans les gens de votre âge[1] : tenez, mon ami, le voilà, il est un peu plus rempli que celui de cette enfant ; mais ce contraste vous amusera ; voulez-vous les voir tous deux près l’un de l’autre ! Oui, sacre-Dieu, dit Dubourg, montez sur ses épaules pour la contenir, j’essayerai de l’enculer en vous baisant les fesses. Ah ! je vois ce qu’il vous faut, libertin, dit Delmonse, en se hu-

  1. Il n’est aucun âge pour ce goût délicieux, le jeune Alcibiade l’aima comme le vieux Socrate ; des peuples entiers ont préféré cette délicieuse partie à toutes les autres beautés du corps d’une femme ; et dans le fait, il n’en est aucune qui par sa blancheur, sa rondeur, sa conformation, sa forme enchanteresse, et les délicats plaisirs qu’elle promet, puisse mériter plus que celles-là, les voluptueux hommages d’un véritable libertin. Malheur à qui n’a pas foutu un garçon, ou qui n’a pas fait un garçon de sa maîtresse ; il est encore bien neuf en volupté celui qui n’a pas osé l’un ou l’autre.