Page:Sade - La nouvelle Justine, ou les malheurs de la vertu, suivie de L'histoire de Juliette, sa soeur, tome 10, 1797.djvu/117

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libertin, je veux t’enculer aussi ; il fait repasser Elise à ma gauche, de façon que je suis au milieu. Alors, il pince vigoureusement les deux culs en foutant le mien ; puis se retirant, c’en est assez, dit-il, je déchargerais ; le jour s’avance, partons. Les deux jeunes filles vont se préparer ; et me trouvant seule avec l’Italien, avoue, lui dis-je, que c’est ma compagne qui t’a échauffée la tête sur Raimonde. — Je ne te cacherai pas qu’elle desire sa mort. — La coquine ! c’est par jalousie ; ce motif l’excuse à mes yeux… Oh ! mon parti est pris : tu feras donc bien souffrir ces deux malheureuses ; et je le branlais pendant ce tems-là, il était debout devant moi, je secouais son vit sur ma gorge, je lui chatouillais l’anus… Et quel supplice leur réserves-tu ? — Est-ce que tu desires que je les ménage ? — Ah ! si j’ordonnais ces tourmens, ils seraient plus affreux que ceux que tu prépares ! — Délicieuse créature !… voilà comme j’aime les femmes ; elles sont plus féroces que les hommes, quand elles se livrent à la cruauté. La raison de cela, est naturelle, répondis-je, leurs organes sont plus déliés, leur sensibilité plus profonde, leurs nerfs bien plus irascibles ; or, voilà le genre