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m’enconne ; de ma main droite je facilite l’introduction du vit d’un homme dans le cul de Zanetti, qui, couchée sur un autre, recevait un vit dans son con : de ma gauche, j’en faisais autant à Rosetti, également foutue par devant et par derrière. Un homme enculait celui dont j’étais sodomisée, et nous en avions chacune un dans la bouche. Il y a encore de la place pour deux, dit Zanetti ; tu vois que ceux qui sodomisent et ma femme-de-chambre et moi, pouraient, sans surcharger le tableau, avoir chacun un vit dans le derrière. On peut donc faire un grouppe de quinze, et si ces grouppes imitent le nôtre, tu vois qu’ils seront délicieux ; mais annéantie, ivre de volupté, je ne répondis qu’à coup de cul ; et le délire nous saisissant tous à-la-fois, ce fut au milieu d’un torrent de foutre que nous éteignîmes… — ou plutôt que nous endormîmes un instant notre dévorante lubricité.

Toutes les mêmes postures s’exécutèrent sur Zanetti, et ne jouant plus que le second rôle, j’eus le plaisir alors de m’embrâser aux indiscibles lubricités de cette coquine ; ni Sapho, ni Messaline, n’y faisaient œuvre ;