Page:Sade - La nouvelle Justine, ou les malheurs de la vertu, suivie de L'histoire de Juliette, sa soeur, tome 10, 1797.djvu/320

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du siècle, si vous supposez qu’on oblige gratuitement aujourd’hui. En vérité, monsieur de Noirceuil, pour un service que vous ne payeriez pas encore assez de votre fortune entière, se contente, selon moi, de bien peu, en n’exigeant que vos faveurs : en un mot, vous tenez dans vos mains la vie de votre époux ; sauvé en l’accusant, perdu si vous ne le chargez pas, voilà votre sort ; prononcez. Et ici, la chère petite femme tomba dans une crise épouvantable de douleurs, qui mit Noirceuil, dans un tel embrâsement, que le scélérat vint se faire branler, par moi, sous ses yeux. Elle s’évanouit. Allons, sacre-dieu, trousse-là, dit Noirceuil, que je la foute ; et comme, en la délassant j’avais mis sa jolie gorge à l’air, Noirceuil la paîtrissait déjà de cette manière barbare, dont il avait coutume de caresser cette partie. J’achève de déshabiller cette pauvre petite créature ; et la plaçant sur mes genoux, toujours évanouie, j’expose son joli cul à ce libertin, qui pendant que je lui tiraille les poils en dessous, se dispose à la sodomie, suivant son usage. Noirceuil qui ne se souciait nullement de ménager sa victime, pénètre, avec tant de