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deux gîtons de seize et de dix-huit. Sylvestre également pollué, patine les fesses de la grosse fille de trente-cinq ans, et dirige sur les fesses de celle de dix-neuf les flots de foutre que Justine va faire jaillir. Clément, qui fout la bouche, mordille, en s’amusant un petit con imberbe, et les fesses, à peine indiquées, d’un bardache. On place à la portée de Severino, qui fout les tetons, ceux de la femme grosse, qu’il traite un peu durement, et les fesses d’une autre sultane, que le cruel pique avec une épingle. Rien n’est lubrique à voir comme les mouvemens convulsifs de ce groupe, composé de vingt-une personnes ; tout ce qui reste l’entoure avec soin, et chacun semble prêter aux six principaux acteurs tout ce qu’il croit l’exciter davantage. Cependant Justine supporte tout ; le poids entier est sur elle seule, Severino donne le signal, les cinq autres le suivent de près ; et voilà pour la troisième fois notre malheureuse héroïne indignement souillée des preuves de la dégoûtante luxure de ces insignes coquins.

C’en est assez pour une réception, dit le supérieur, en venant examiner Justine ; il faut lui faire voir maintenant que ses com-