Page:Sade - La nouvelle Justine, ou les malheurs de la vertu, suivie de L'histoire de Juliette, sa soeur, tome 2, 1797.djvu/192

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Justine, et que s’il jouit de celle-ci, il aura les attraits de l’autre à hauteur de sa bouche. Une troisième fille, prise dans la classe des Duegnes, vient de sa main exciter le régent ; et une quatrième, entièrement nue, sortie de la classe des Vestales, lui montre avec le doigt, sur le corps de Justine, l’endroit où doit s’engloutir le membre qu’on pollue. Cette dernière fille excite également Justine ; elle la branle ; et ce qu’elle lui fait, Antonin l’imite avec deux jolies filles de quinze ans, placées sous chacune de ses mains, que deux autres filles de treize baisent sur la bouche, pour les animer. On n’imagine pas les mauvais propos, les juremens, les discours obscènes par lesquels ce débauché s’enflamme ; il est enfin dans l’état qu’il desire ; le paillard bande : une nouvelle fille le saisit par l’engin ; c’est une des vieilles ; elle le mène à Justine, dans le con de laquelle il s’introduit avec autant de précipitation que de brutalité. Ah ! sacre-Dieu, dit-il, m’y voilà… me voilà dans ce con que je brûlais de foutre ; je vais l’arroser de mon sperme ; je veux qu’elle soit grosse de ce coup-ci. Tout le suit, tout cherche à doubler son extase, tout travaille à l’électriser : découvrant ses fesses bien à nu. Omphale, qui s’en