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empare, n’omet rien pour le mieux irriter ; frottemens, baisers, pollutions, tout s’emploie : tant de moyens, infructueux long-tems, réussissent pourtant à la fin. On n’a pas d’idée de la vitesse avec laquelle les cons varient et sous les doigts, et sous les baisers de ce libertin. La crise approche ; le paillard, dont l’usage est de pousser alors des cris effroyables, en jette qui font retentir la voûte ; tout l’environne, tout le sert ; la directrice remplace Omphale dans le soin d’irriter l’anus, elle le socratise de ses cinq doigts ; et c’est le clitoris d’une des plus jolies que le moine suce en ce moment. Il parvient enfin au délire dans le sein des épisodes les plus bizarres et les plus dépravés. Allons, dit-il à l’une de ses filles de garde, à genoux… suce-moi le vit : on n’y laisse aucune souillure, et le vilain s’en va tout grondant.

Ces sortes de groupes s’exécutaient souvent. Il était de règle que quand un moine jouissait de telle façon que ce pût être, plusieurs filles l’entourassent alors, afin d’embrâser ses sens de toutes parts, et que la volupté pût s’introduire en lui plus sûrement par chacun de ses pores.

On apporte à déjeûner : Justine ne voulait