Page:Sade - La nouvelle Justine, ou les malheurs de la vertu, suivie de L'histoire de Juliette, sa soeur, tome 2, 1797.djvu/195

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l’enflamme ; on ne voit que des culs en l’air ; sa main les presse, sa bouche s’y colle, ses regards les dévorent : Justine est sodomisée ; plus de vingt culs s’élancent avec rapidité, tour-à-tour, et sous les baisers, et sous les attouchemens du paillard ; sa langue et ses doigts pénètrent indifféremment dans tous ; il décharge, et poursuit son opération avec le calme heureux que donne le crime. Justine, vêtue en Novice, reparaît plus belle aux yeux de son bourreau : il lui ordonne de le suivre dans les diverses opérations qui lui restent à faire au sérail. Vers la fin de sa tournée, une des filles de la classe des sodomites le tente. Faites-la trousser, dit-il à Victorine. La directrice s’en empare. C’est une grande fille de dix-neuf ans, belle comme le jour. Le plus beau cul du monde, le plus blanc, le mieux coupé, est bientôt offert aux desirs de ce libertin, qui veut être branlé par Justine, la malheureuse obéit avec gaucherie ; ses compagnes l’instruisent ; ses mains parviennent enfin à faire guinder le membre que venait d’émousser son cul : on lui dit qu’il faut que ce soit elle qui le présente au trou qu’on va perforer : elle obéit ; l’engin, pénétré, le moine fout ; mais ce n’est que le cul de