Page:Sade - La nouvelle Justine, ou les malheurs de la vertu, suivie de L'histoire de Juliette, sa soeur, tome 2, 1797.djvu/198

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

pour me sortir de la léthargie dans laquelle je suis depuis quelques jours. Les deux ardens jouteurs ne se le font pas dire deux fois : le plus jeune s’empare de Justine, l’autre d’Omphale ; et, par leur art, en moins d’une demi-heure, cinq à six différentes attitudes sont offertes aux yeux de la tribade, qui, s’abandonnant par degrés, à mesure que le spectacle l’échauffe davantage, finit par se mêler aux combattans : les courses deviennent plus sérieuses ; tout se dirige sur Victorine, tout travaille à doubler son extase. La putain, nue, également foutue par devant que par derrière, joint à cette douce manière de jouir, l’épisode délicieux de gamahucher à-la-fois le trou du cul d’Omphale et le con de Justine. Attendez, dit-elle un moment ; et s’affublant d’un godmiché : — Je suis lasse d’être patiente, je veux agir, La garce enconne Justine ; elle oblige le plus âgé des garçons à l’enculer pendant ce tems-là ; et voulant imiter ce désordre, elle place elle-même dans son cul le vit qui reste, pendant qu’Omphale est contrainte à venir se branler le con sur sa bouche. La belle fille ! s’écrie la directrice, en parlant de Justine ; comme je la fouts avec plaisir ! oh ! sacre-Dieu, que ne suis-je homme ! baise-