Page:Sade - La nouvelle Justine, ou les malheurs de la vertu, suivie de L'histoire de Juliette, sa soeur, tome 2, 1797.djvu/205

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à elle, la considère dans cette humiliante posture, puis lui ordonne de se relever, et de le baiser sur la bouche ; Clément savoure ce baiser, et lui donne toute l’expression, toute l’étendue, qu’il est possible de concevoir. Pendant ce tems, les deux accolites, par son ordre, déshabillent Justine en détail. Quand la partie des reins aux talons est à découvert, elles se pressent de l’exposer à Clément, et de lui offrir le côté chéri de ses goûts. Le moine examine, touche ; puis, s’asseyant dans un fauteuil, il ordonne à Justine de lui présenter à baiser ce cul divin dont il s’enthousiasme ; sa nièce est à genoux, elle lui suce le vit… un vit molasse, excédé des plaisirs de la soirée, et qui, sans beaucoup d’art, ne reviendra pas de si-tôt à la vie. Lucinde, un peu de côté, coule une de ses mains sous les fesses du moine et le socratise amplement. Le libertin place sa langue au sanctuaire du temple qu’on lui offre, et l’introduit le plus avant qu’il peut. Ses mains crochues molestent les mêmes attraits chez Armande et Lucinde ; il leur presse et pince le cul à l’une et à l’autre avec toute la paillardise imaginable. Mais, toujours occupé de Justine, dont le derrière est sans cesse à