Page:Sade - La nouvelle Justine, ou les malheurs de la vertu, suivie de L'histoire de Juliette, sa soeur, tome 2, 1797.djvu/206

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portée de sa bouche ; il lui ordonne d’y péter ; Justine obéit, et s’apperçoit bientôt du merveilleux effet de cette intempérance ; le moine mieux excité, devient plus ardent ; il mord subitement en six endroits les fesses de Justine, qui pousse un cri et se jette en avant. Clément dérangé s’avance à elle, la colère dans les yeux : Sais-tu bien, s’écrie-t-il, ce que tu risques par une telle insubordination ? La malheureuse s’excuse ; mais le féroce animal, la saisissant par son corset, le lui arrache avec sa chemise, empoigne la gorge avec brutalité, et l’invective en la comprimant. Les filles de garde déshabillent Justine, et les voilà tous les quatre nus. Armande occupe un instant son oncle ; ce que c’est que la force du sang ! il lui applique, avec les mains, des claques furieuses sur les fesses, il la baise à la bouche, lui mord la langue et les lèvres ; elle crie ; la douleur arrache de cette fille des larmes involontaires ; il la fait monter sur une chaise, lui baise le cul, la fait péter. C’est le tour de Lucinde ; elle est traitée de même. Justine le branle pendant qu’il opère ; il mord cruellement le cul qu’on lui présente, et ses dents s’impriment en plusieurs endroits dans les chairs de cette belle