Page:Sade - La nouvelle Justine, ou les malheurs de la vertu, suivie de L'histoire de Juliette, sa soeur, tome 2, 1797.djvu/296

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Dieu que j’ai toujours servi, et que j’invoquerai sans cesse jusqu’au dernier jour de ma vie. Henriette fut donc beaucoup plus sodomisée qu’enconnée ; et j’assurai mon instituteur, que si, comme il le disait, l’espèce humaine ne se reproduisait que par le con, il fallait donc que la nature n’eût pas grand besoin de production, puisqu’elle affectait à ce travail celui de ses deux temples, dont le mérite était si médiocre.

Après nos inconstans hommages, Alexandre et moi revînmes à nos premiers plaisirs. Il jouit de sa sœur devant moi ; j’enculai la mienne à ses yeux ; nous nous fîmes branler ; nous nous sodomisâmes ; nous nous liâmes tous les quatre ; nous nous gamahuchâmes ; Alexandre m’apprit mille épisodes voluptueux, que j’étais trop jeune pour savoir encore, et nous finîmes par un repas splendide. Nos jeunes maîtresses, parfaitement remises, et maintenant très-apprivoisées, se livrèrent aux plaisirs de la bonne chère avec autant de délices qu’à ceux de la luxure, et nous ne nous quittâmes qu’avec les plus certaines promesses de recommencer bientôt. Nous tînmes si bien parole, et si souvent, que le ventre de nos donzelles gonfla. Malgré mes