Page:Sade - La nouvelle Justine, ou les malheurs de la vertu, suivie de L'histoire de Juliette, sa soeur, tome 2, 1797.djvu/305

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succès. O doux jeune homme ! j’avais envie d’allumer en toi le flambeau des passions, et ton aimable naïveté me découvre aussi-tôt la mèche.

Dès le commencement du second mois de mon séjour chez monsieur de Moldane, je préparai mes premières attaques : un baiser sur la bouche, une main dans la culotte décidèrent aussi-tôt mon triomphe, Sulpice bandait comme un lutin, et au quatrième mouvement de mes doigts, le fripon m’arrosa de foutre ; je retourne aussi-tôt la médaille. Dieu ! quel cul ! c’était celui de l’amour même ; que de blancheur… quel étroit… que de fermeté ! je le dévore de caresses, et me remets à sucer son charmant petit vit, afin de lui rendre les forces nécessaires à soutenir de nouvelles attaques. Sulpice rebande ; je le couche à plat-ventre, j’humecte avec ma bouche le trou que je veux enfiler ; et dans trois tours de reins, me voilà dans son cul : quelques contorsions m’apprennent mon triomphe, et des flots de semence, élancés au fond du derrière de mon charmant élève, le couronnent bientôt. Incroyablement électrisé par les ardens baisers dont je couvre, en foutant, la bouche fraîche et délicieuse de mon joli bardache,