Page:Sade - La nouvelle Justine, ou les malheurs de la vertu, suivie de L'histoire de Juliette, sa soeur, tome 2, 1797.djvu/358

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étrons que j’eusse pondu de ma vie. Henri le reçut en entier dans sa bouche ; et le sperme, dont il m’arrosa les cuisses, devint le témoignage le plus certain du plaisir que je venais de lui faire. Il en avait fait autant de son côté ; et quand il me vit disposé à nettoyer la place ; Non, me dit-il en m’arrêtant, c’est l’ouvrage des femmes ; et Joséphine fut obligée d’enlever cela avec ses mains ; il la regardait faire, et paraissait jouir de l’humiliation où il la réduisait. Elle a un assez beau cul, disait-il en le lui claquant, je crois qu’elle sera bonne à fouetter ; je l’étrillerai très-fort, je vous en préviens ; mais j’espère que cela vous sera égal ? — Oh ! parfaitement, monseigneur, je vous jure ; Joséphine est à vous, et se trouvera toujours honorée de ce qu’il vous plaira de lui faire. — C’est qu’il ne faut pas ménager les femmes, en lubricité ; on gâte absolument ses plaisirs, quand on ne sait pas les mettre à leur place, et, tant qu’on les élève, elles n’y sont pas. — Monseigneur, dis-je au prince, une chose me surprend en vous ; c’est la manière dont vous soutenez l’esprit du libertinage, même après que ce qui lui prête des forces est éteint ? — C’est que mes principes sont sûrs, me répondit cet homme plein d’es-