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en s’introduisant au cul tout merdeux de Victor ; oui, foutons ; que ce phénomène de la nature, l’un des plus simples de sa force motrice, ne prenne rien sur nos plaisirs. Plus la putain se développe à nous, et mieux nous devons l’outrager ; ce n’est qu’en l’invectivant qu’on la démêle : on ne la connaît bien que par des outrages. D’Esterval s’empare de madame de Verneuil, qui, depuis quelque tems, paraît l’occuper beaucoup : Verneuil rend à d’Esterval les cornes que lui fait porter celui-ci. — Un moment, dit Gernande ; avant que de vous indiquer la délicieuse jouissance que vous paraissez oublier, il faut que je donne l’essor au superflu de mes entrailles. — Ne sortez pas pour cela, mon oncle, dit Bressac toujours enculant ; on dit que vos scelles sont des passions ; veuillez vous-y livrer devant nous. — Réellement, vous voulez voir cela, répondit Gernande ? — Oui, oui, répondit d’Esterval ; tout ce qui tient aux écarts du libertinage est sublime, et nous ne devons en perdre aucune leçon. — Vous allez donc être satisfait, dit Gernande en tournant son énorme cul du côté des spectateurs. Et voici comme ce libertin procédait à cette dégoûtante opération : quatre bardaches l’entouraient alors,