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Page:Sade - La nouvelle Justine, ou les malheurs de la vertu, suivie de L'histoire de Juliette, sa soeur, tome 5, 1797.djvu/179

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Delbène, tout en se secouant. C’est du foutre qu’il faut, répond l’abbesse, oui, foutre, voilà les seuls secours que je veuille donner à cette garce. Cependant je continue de limer, électrisée par le vit de Ducroz, tellement enfoncé dans le trou de mon cul, qu’il n’en reste pas deux lignes au-dehors, je ne ménage pas plus ma victime, que je ne suis ménagée moi-même. L’extase nous saisit presque tous à la fois. Les trois tribades placées sur l’autel déchargent comme des gueuses, pendant que les parois du godmiché que j’enfonce dans Laurette évanouie, se mouillent de mon sperme, que Ducroz m’en remplit l’anus, et que Télème mêle le sien aux pleurs de la victime, en lui déchargeant sur le visage.

Notre épuisement, la nécessité de rappeler Laurette à la vie, si nous voulons en tirer d’autres plaisirs, tout nous oblige à lui donner quelques soins ; on la détache ; Laurette environnée, nasardée, tripotée, soufflettée, redonne bientôt signe de vie. Qu’as-tu, lui demande cruellement Delbène, es-tu donc si faible qu’une aussi légère attaque t’envoie déjà aux portes de l’enfer ? Hélas, madame, je n’en puis plus, dit cette pauvre