Page:Sade - La nouvelle Justine, ou les malheurs de la vertu, suivie de L'histoire de Juliette, sa soeur, tome 5, 1797.djvu/181

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Ducroz, placé près de moi, doit préparer l’introduction en me branlant le clitoris : les difficultés sont insurmontables ; mon instrument, déjà trois ou quatre fois repoussé, ou s’est dérangé, ou s’est, malgré moi, reniché dans le con, ce qui ne s’est pas fait sans occasionner de nouvelles douleurs à la malheureuse victime de notre libertinage ; Delbène impatientée de ces délais, charge Ducroz de préparer les voies en enculant lui-même la petite fille ; et comme vous l’imaginez aisément, cette commission ne lui déplaît pas. Moins effrayant que la poutre dont je suis affublée, n’ayant pas à craindre les vacillations qui me dérangent, le libertin, en un instant est au fond du cul de la pucelle, il en refoule l’étron virginal ; il est prêt à l’arroser de foutre lorsque l’exigeante abbesse lui ordonne de se retirer et de me céder la place. Sacredieu, dit l’abbé en sortant son vit écumant de luxure, et tout couvert des marques de sa victoire : ah ! double foutu Dieu, j’obéis, mais je me vengerai sur le cul de Juliette. Non, dit Delbène, qui, malgré les plaisirs dont elle s’enivre, ne s’occupe pas moins des nôtres, non, le cul de ma Juliette appartient à Té-