val, que j’appuie mes raisonnemens de quelques exemples ; vous avez reçu l’une et l’autre, une sorte d’éducation, qui ne vous les rendra pas étrangers.
Le vol est tellement autorisé en Abyssinie, que le chef des voleurs achète sa charge, et le droit d’en jouir tranquillement.
Cette même action est recommandable chez les Koriaques ; on ne s’honore chez eux que par elle.
Chez les Tohoukichi, une fille ne peut se marier, sans avoir fait ses preuves en ce métier.
Chez les Mingreliens, le vol est une marque d’adresse et de courage ; on se vante publiquement de ses belles actions dans ce genre.
Nos voyageurs modernes la trouvèrent en vigueur dans l’île d’Othaïti.
C’est un métier honorable en Sicile, que celui de brigand.
La France n’était qu’un vaste repaire de voleurs, sous le régime féodal : il n’y a que la forme de changée ; les effets sont les mêmes ! Ce ne sont plus les grands vassaux qui volent, ce sont eux que l’on pille, et la