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Ce fut au sein de cet outrage que le cruel époux retrouva les forces nécessaires à en commettre de nouveaux. Madame de Noirceuil replacée, reçut tour-à-tour, dans son derrière, le vit de son mari et ceux des deux gitons. On n’imagine pas la rapidité avec laquelle ces trois libertins se succédaient dans le beau cul qui leur était offert, pendant qu’il maniait ou baisait le mien, Noirceuil foutit enfin ses gitons, ayant pour perspective les fesses de sa femme : pendant qu’il enculait le premier, il nous obligea, celui qui restait et moi, à nous emparer chacun d’une des fesses de sa femme, et à ne pas ménager les globes charnus qu’il mettait en nos mains ; et chaque fois qu’au milieu de ces épisodes, il déchargeait dans l’anus de l’un ou l’autre, la pauvre créature était obligée de recevoir, dans sa bouche, le foutre qu’il y avait laissé.

Enfin, les ignominies redoublèrent ; Noirceuil promit deux louis à celui des trois qui vexerait le mieux sa malheureuse femme : coups de poings, coups de pieds, soufflets, chiquenaudes, il nous fut permis de tout employer ; et le scélérat, en nous excitant, se branlait en face de l’opération. On n’ima-