Page:Sade - La nouvelle Justine, ou les malheurs de la vertu, suivie de L'histoire de Juliette, sa soeur, tome 6, 1797.djvu/102

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de même, et écoutez-nous. Deux des jeunes filles entourèrent Noirceuil, l’une le suçait, il langotait l’autre, et maniait les deux culs ; je suis chargée du soin de branler l’orateur, pendant qu’il claque les fesses de la troisième des pucelles ; et telles sont les atrocités que nous révéla Saint-Fond.

J’ai mené, nous dit-il, ma fille chez mon père expirant, Noirceuil était avec moi ; nous nous sommes enfermés, les portes bien défendues ; là, (et le vit du paillard dressait à cet aveu) dis-je, j’ai eu la voluptueuse barbarie d’annoncer à mon père que ses douleurs étaient mon ouvrage ; je lui ai dit que par mes ordres, ta main l’avait empoisonné, et qu’il eût promptement à songer à la mort. Puis, troussant ma fille devant lui, je la lui ai sodomisée sous les yeux. Noirceuil, qui m’adore quand je fais des infamies, me foutait pendant ce tems-là ; mais le coquin me voyant déculer Alexandrine, me remplaça bientôt dans le poste et moi, me raprochant du bonhomme, je l’obligeai à me faire décharger tout en l’étranglant. Noirceuil se pâmait, pendant ce tems, au fond des entrailles de ma fille. Quelle jouissance pour moi ! J’étais cou-