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Page:Sade - La nouvelle Justine, ou les malheurs de la vertu, suivie de L'histoire de Juliette, sa soeur, tome 6, 1797.djvu/115

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embrochassions tout simplement ces demoiselles, et pendant qu’elles rôtiraient toutes vives à nos yeux, Juliette nous branlerait le vit et nous ferait arroser de foutre ces trois superbes aloyaux. Oh, sacredieu ! dit Saint-Fond en frottant son vit sur le sang des fesses de la plus jeune et de la plus jolie des trois, je vous jure que celle que je tiens ici souffrira plus que vous ne dites. Eh ! que diable que feras-tu, dit Noirceuil, qui venait de se renfoncer dans mon cul. Tu vas le voir, dit ce scélérat… Et de ses mains, ressemblant à des étaux, il lui casse les doigts, lui disloque tous les membres, et la larde de plus de mille coups avec la pointe d’un stilet : Eh bien ! dit Noirceuil, toujours m’enculant, elle aurait tout autant souffert embrochée. Aussi le sera-t-elle, dit Saint-Fond ; mais le feu calcinant ses blessures, elle souffrira beaucoup plus que si vous l’eussiez embrochée toute fraîche. Allons, dit Noirceuil, j’y consens ; travaillons ces bougresses-là dans le même genre. J’en saisis une, il prend l’autre, et, toujours dans mon cul, le coquin la met dans le même état que celle qu’avait martyrisé Saint-Fond. Je l’imite, et les voilà bientôt toutes trois rôtissant devant