Page:Sade - La nouvelle Justine, ou les malheurs de la vertu, suivie de L'histoire de Juliette, sa soeur, tome 6, 1797.djvu/287

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et à ces mots Clairwil et les deux vieilles s’étant élancées sur le jeune homme, il fut nud et garoté dans un clin-d’œil ; on le conduit à Saint-Fond, qui détaille quelques minutes le plus joli cul d’homme qu’il soit possible de voir ; et vous savez, messieurs les connaisseurs, que relativement à cette partie, vous l’emportez bien souvent sur nous. Ah ! dit le malheureux Dormon, dès qu’il voit les infamies auxquelles on le destine, on m’a trompé, je suis chez des monstres. Monsieur, lui dit Clairwil, nous allons bientôt vous le prouver ; et après quelques horreurs préliminaires, on me chargea d’introduire Faustine ; il était difficile d’être plus belle, mieux faite, plus intéressante et plus douce ; que de nouveaux attraits lui prêta la pudeur, quand elle eût pu voir l’état dans lequel on la recevait ! elle pensa s’évanouir en appercevant son amant, objet des caresses de Clairwil et de Saint-Fond. Rassurez-vous, bel ange, lui dis-je aussitôt, nous foutons, mon cœur, nous nous plongeons dans l’impudicité ; vous allez montrer votre beau cul comme nous offrons les nôtres, et vous ne vous en trouverez pas mal. — Mais que tout ceci veut-il dire… de grace… où