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Page:Sade - La nouvelle Justine, ou les malheurs de la vertu, suivie de L'histoire de Juliette, sa soeur, tome 6, 1797.djvu/31

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force, il la fixa droite au milieu de la salle à manger, dans un très-grand écartement, les pieds attachés à terre, et les mains arrêtées au plafond : on lui mit, dès qu’elle fut dans cette attitude, douze bougies allumées entre les cuisses, en telle sorte que les flammes pénétrant d’une part dans l’intérieur du vagin, ou sur les parois de l’anus, et calcinant de l’autre la motte et les fesses, contournassent par leur vive impression les muscles du joli visage de cette femme, et les déterminassent aux voluptueuses angoisses de la douleur. St-Fond, armé d’une autre bougie, la considérait attentivement pendant cette crise, en se faisant sucer le vit par Lindane, et le trou du cul par Lolotte ; près de là, Noirceuil se faisant foutre en mordant les fesses d’Henriette, annonçait à sa femme qu’il allait la laisser mourir ainsi, pendant que d’Albert enculant un giton, et maniant le cul d’Eglé, encourageait Noirceuil à traiter encore bien plus mal cette malheureuse compagne de son sort. Chargée de servir et soigner le total, je m’apperçus que les bouts de bougies étaient trop courts pour faire éprouver à la victime le degré de douleur que l’on lui souhaitait, je levai les flambeaux