Aller au contenu

Page:Sade - La nouvelle Justine, ou les malheurs de la vertu, suivie de L'histoire de Juliette, sa soeur, tome 6, 1797.djvu/32

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

sur un tabouret ; les cris de la Noirceuil qui devinrent insupportables, me valurent, de la part de ses bourreaux, les plus grands applaudissemens. Ce fut alors que St.-Fond, qui perdait la tête, se permit une atrocité ; le scélérat portant une bougie qu’il tenait, sous le nez de la patiente) lui brûla les paupières, et presqu’un œil entier ; d’Albert s’emparant de même d’une bougie, lui en calcina le bout d’un teton, et son mari lui brûla les cheveux.

Singulièrement échauffée de ce spectacle, j’encourageais les acteurs, et les déterminais à changer de supplice. Par mon conseil on la frotte d’esprit de vin, on y met le feu ; elle a l’air un instant de ne former qu’une flamme, et quand la matière s’éteint, son épiderme entièrement brûlé la rend horrible à regarder. On n’imagine pas les louanges que cette cruelle idée me valut. St.-Fond, qu’échauffe étonnament cette scélératesse, quitte la bouche de Lindane pour venir m’enculer, toujours suivi par Lolotte, qui par son ordre ne cesse de lui gamahucher le cul. Que lui ferons nous à présent, me dit St-Fond, en dévorant ma bouche de baisers, et me dardant son vit jusqu’aux entrailles ;