Page:Sade - Les 120 Journées de Sodome, éd. Dühren, 1904.djvu/282

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il devrait bien regretter la perte, quand elle n’est due qu’à de telles infamies. Son affaire finie, il décampe, [72]Lucile se lave et tout est dit. On m’en découcha un quelque temps après dont la manie me parut plus dégoûtante, c’est un vieux conseiller du grand chambre, il fallait non seulement le regarder chier, mais l’aider faciliter de mes doigts le dégorgement de la matière. En pressant, ouvrant, comprimant l’anus, et l’opération faite lui nettoyer de ma langue avec le plus grand soin toute la partie qui venait d’être souillée. „Eh parbleu voilà en effet une corvée bien fatiguante,“ dit l’évêque, est-ce que ces quatre dames que vous voyez ici et qui sont pourtant nos épouses, nos filles et nos nièces, n’ont pas ce département-là toujours, et à quoi diable servirait, je vous prie, la langue d’une femme, si ce n’était à torcher de culs ? Pour moi, je ne lui connais que cet usage-là. Constance,“ poursuivit163) l’évêque à cette belle épouse du duc, qui était pour lors sur son sopha — „prouvez un peu à la Duclos votre habileté dans cette partie-là, voilà mon cul, tout sale, il n’a pas été torché depuis ce matin, je vous le gardais, — allons déployer ton talent !“ Et la malheureuse trop accoutumée à ces horreurs, les exécute en femme consommée ; que ne produisent pas, grand Dieu, la crainte et l’esclavage. „Oh parbleu,“ dit Curval en présentant son vit au trou bombeau à la charmante Aline, „tu ne seras pas la seule à donner ici l’exemple, allons petite putain,“ dit-il à cette belle et vertueuse fille, „surpassez votre compagne,“ et on exécute. „Allons, continuez, Duclos,“ dit l’évêque, „nous voulions seulement te faire voir, que tes hommes n’exigeaient rien de trop singu-