Page:Sade - Les 120 Journées de Sodome, éd. Dühren, 1904.djvu/516

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ses jours que de renier, fait tout ce qu’on lui propose, il lui brûle la cervelle „en voilà une autre au diable“ — le scélérat recommence ce petit jeu là toutes les semaines. 127. Un très grand bougre aime à donner des bals, mais c’est un plafond préparé qui fond dès qu’il est chargé, et presque tout le monde périt, s’il demeurait toujours dans la même ville, il serait découvert, mais il change de ville très souvent, il n’est découvert que la cinquantième fois. 128. Le même de Martaine du vingt-sept janvier, dont le goût est de faire avorter, met trois femmes grosses dans trois postures cruelles de manière à former trois plaisants groupes, il les regarde accoucher en cette situation, ensuite il leur lie leurs enfants au col, jusqu’à ce que l’enfant soit mort ou qu’elles l’aient mangé, car il les laisse dans cette posture sans les nourrir, le même avait encore une autre passion, il faisait accoucher deux femmes devant lui, leur bandait les yeux, mêlait les enfants que lui seul connaissait, à une marque, puis leur ordonnait d’aller les reconnaître, si elles ne se trompaient pas, il les laissait vivre, si elles se trompaient, il les pourfendait à coup de sabre sur le corps de l’enfant, qu’elles prenaient pour le leur. — Ce même soir on présente Narcisse aux orgies, on achève de lui couper tous les doigts des mains pendant que l’évêque l’encule et que Durcet opère, on lui enfonce une aiguille brûlante dans le canal de l’urètre ; on fait venir Giton, on se le plotte et on joue à la balle avec, et on lui casse une jambe. Pendant que le duc l’encule sans décharger, arrive Zelmire, on lui brûle le clitoris, la langue, les gencives, on lui arrache quatre dents on la brûle en six endroits des cuisses par devant